L'En Avant Guingamp a développé un jeu "léché" qui lui a permis d'accéder à l'élite. Avant l'entrée dans le championnat ce dimanche 11 août, trois questions à Lionel Mathis, le capitaine.

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Appréhendez-vous ce retour dans l'élite ?

Lionel Mathis: "Non, pas du tout. Il y aura aux alentours de sept clubs de notre niveau, il faudra être le meilleur parmi ces clubs-là. Après il y a de grosses écuries, mais il n'y a pas à avoir peur. Cela reste des matches de foot. Si on nous dit maintenant qu'on est 17e (en fin de saison), on signe tout de suite, même si on peut peut-être espérer mieux. Il faut pérenniser le club en Ligue 1."


Vous jouez contre Marseille, Saint-Étienne et Paris lors des quatre premières journées. La préparation a-t-elle été axée sur ce début de Championnat ?

"C'est sûr que c'est important de faire un bon début, même si c'est plus ou moins facile en fonction des calendriers. On a un calendrier pas évident sur les cinq premiers matches mais la préparation a été faite pour être réguliers tout au long de la saison, comme l'année dernière, où on était bien physiquement. On finissait nos matches un peu mieux que les autres, on a marqué pas mal de buts et remporté des matches importants dans les 10 dernières minutes. Si on prend moins de points au début, il faudra les prendre ailleurs. Ce n'est pas le tout de réaliser un début en fanfare et ensuite de se casser la figure."


Votre jeu offensif peut-il encore davantage convenir à la L1 qu'à la L2, réputée plus fermée ?

"Peut-être, oui. Maintenant, quand on ouvre plus le jeu, parfois on se découvre davantage. Et en L1, chaque perte de balle peut-être exploitée. On avait un jeu léché (l'an dernier) mais on était aussi une équipe rugueuse. On a pris pas mal de cartons, on était dans le bas du classement du fair play (15e sur 20, ndlr). On sait aussi serrer le jeu, on a gagné pas mal de matches en étant moyens. A l'image de Troyes la saison dernière, qui pratiquait un bon football mais est descendu, cela ne sera pas le tout de bien jouer, il faudra se  maintenir. Mais on a cette philosophie-là, il faut qu'on la garde. On ne va pas devenir une équipe de bûcherons à 11 derrière."


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