Les 25, 26 et 27 octobre, chasseurs de dédicaces et autres passionnés du 9ème art ont rendez-vous à Saint-Malo pour la 33ème édition de son festival de la bande dessinée et de l'image projetée. Si vous vous n'aviez pas prévu d'y aller, voilà pour vous cinq bonnes raisons de changer d'avis.
Après Angoulème, Quai des Bulles s'impose comme le deuxième salon de bande dessinée en France. Expositions, animations, rencontres et dédicaces, autant vous le dire tout de suite : en trois jours vous ne pourrez pas tout voir ni tout faire. Nous vous avons donc concocté cette petite sélection, 5 bonnes raisons de ne pas manquer ce rendez-vous de la BD.
1 / Expo Gotlib : l'effet coccinelle
On connaissait "l'effet papillon", et bien voilà "l'effet coccinelle"; qui selon les créateurs de cette exposition déclenchent de vrais tempêtes de rire.Conçue par les organisateurs de Quai des bulles et consacrée à l'oeuvre de Marcel Gotlib, il s'agit là d'un vrai défi tant celle-ci est impressionnante. De Nanar et Jujute à Rhâââ Lovely, les Dingodossiers (avec Goscinny), la Rubriques à brac ou Superdupont, tout y passe, en long en large et en traviolle.
Le festival, qui s'appuie sur une programmation de la Ville de Saint-Malo, s'est rarement autant investi pour mettre en avant et avec autant de moyens, l'un des maîtres du 9ème art. Il y a toutefois un précédent, en 2009, avec une expo Uderzo. Ils n'ont pas eu à le regretter: ouverte de juin à septembre, l'expo avait passé la barre des 14 000 visiteurs.
2 / A l'affiche : Emmanuel Lepage
Cette année encore, le nombre d'auteurs invités est impressionnant. 570 ! Cela représenterait le tiers de la profession. Alors comment avec tout ça en privilégier un, un seul ? En s'appuyant sur le fait que Quai des bulles décerne chaque année un grand prix (le prix de l'affiche) et que ce prix c'est Emmanuel Lepage qui l' emportait l'année dernière. Dessinateur et auteur d' une oeuvre importante Emmanuel Lepage est aussi un grand voyageur. Son dernier ouvrage, "Un printemps à Tchenobyl" publié chez Futuropolis en 2012 est le fruit d'une plongée en Ukraine, 22 années après la catastrophe.Emmanuel le page avait donné un atelier-conférence l'année dernière à la prison de Saint-Malo.