Première épreuve ce dimanche pour le patineur de vitesse Alexis Contin aux Jeux Olympiques d'hiver de Pyeongchang en Corée du sud. Même si le Malouin termine 11e, il se satisfait de sa course et affirme être prêt pour la mass-start, l'épreuve où il entend bien jouer les premiers rôles.
Sur l'ovale de Gangneung, le patineur de vitesse malouin Alexis Contin, s'alignait ce dimanche matin dans sa première épreuve des JO d'hiver. Dans ce 5 000 m remporté par le Néerlandais Sven Kramer, (troisième médaille d'or olympique de suite), le Français n'a pas spécialement brillé. Il termine 11e de la compétition en 6 min 18 sec 13 soit à 8 secondes 37 du vainqueur et bien en deçà de son meilleur temps sur cette épreuve. Avec un temps de 6 min 09 sec 76, Sven Kramer inscrit un nouveau record olympique de la course.
En confiance pour la mass-start
À l'issue de ce 5 000 m olympique, le patineur a déclaré ne pas être déçu car ayant le sentiment d'avoir fait sa course. "J'ai tout donné. La préparation était bonne. C'était important de se concentrer sur 5 000 m et de le préparer pour ramener une médaille, plus pour rentrer dans ces jeux. On savait bien que mes chances de titre olympique, c'est sur la mass-start. Je le savais depuis longtemps, mais c'était important quand même de le préparer sérieusement, de se concentrer dessus et c'est ce que j'ai fait. La course était bonne. Physiquement, je suis là et j'ai le niveau pour être sur la boîte dans la mass-start."Et des chances de podium pour la mass-start, le Malouin a toutes les raisons d'y croire. Quatrième sur 10 000 m aux JO de Vancouver en 2010, Alexis Contin mise tout sur la mass-start, sa spécialité. Elle lui a permis de décrocher trois médailles en championnats du monde (2e en 2017 et 3e en 2015 et 2016).
Un podium cette année constituerait une belle revanche pour le Malouin, opéré de la thyroïde en 2016, car atteint de la maladie de Basedow. Pendant cinq mois, le patineur de 31 ans a affûté sa technique en réalisant plusieurs stages seul et loin de sa famille. Direction les Pays-Bas, Berlin, Salt-Lake City, des pays où l'on peut pratiquer la discipline car les équipements existent, contrairement à la France.
Le patineur qualifié également pour le 1 500 m mardi prochain, n'a pas encore confirmé s'il allait s'aligner sur cette distance.
L'épreuve de mass-start, où un grand nombre de concurrents démarre en même temps et patine 16 tours (6400m), se déroulera en fin de JO, le samedi 24 février.