Bien présent à Sotchi, malgré sa maladie, Alexis Contin a fait part de ses griefs contre sa fédération, à qui il reproche de ne pas assez soutenir le patinage de vitesse.
Il était l’une des meilleures chances de médaille pour la France, et pourtant, le champion malouin se plaint d’un manque de soutien de la part de sa fédération.Il lui reproche notamment, un appui financier insuffisant. Mais aussi, de ne pas avoir permis aux patineurs de vitesse français d’être accompagné en Russie par un entraîneur de la fédération comme c’est le cas pour les athlètes du short-track et du patinage artistique.
«On n'a pas d'encadrement, on doit être en alerte sur tout, les papiers, les inscriptions. C'est plus compliqué. On les voit juste une heure par jour et basta. Normalement, un athlète aux Jeux ne doit penser qu'à performer. Nous on a un peu plus de choses à faire.»
Six fois champion du monde de roller, le patineur de vitesse malouin, Alexis Contin a aussi quelques performances sur glace à son actif. Arrivant 4ème sur 10 000 m et 6ème sur 5 000 m à Vancouver, lors des derniers Jeux Olympiques d'hiver. Pendant huit ans, le malouin s'est donc préparé pour Sotchi avec l’ambition affichée de ramener une médaille.
Mais c’était avant qu’il n’apprenne qu’il était atteint d’ hyperthyroïdie. Une maladie qui se caractérise par une grande fatigue, des tremblements et des vertiges. A Sotchi, le champion malouin a donc fait une croix sur le 1500 et le 5000 m (8 et 15 février), ses distances de prédilection. Il lui reste le 10.000 m et la poursuite par équipes, sans pour autant se faire trop d'illusions.