Plusieurs syndicats d'enseignants ont appelé à la grève pour le premier jour des épreuves du Bac, un mouvement qui impacte notamment la surveillance des épreuves.
Les professeurs de plusieurs établissements en Ille-et-Vilaine sont en grève pour ce premier jour du Bac. Plusieurs syndicats ont en effet appelé à un mouvement ce 17 juin et à une grève de la surveillance pendant l'épreuve de philosophie. Selon les syndicats, cette grève est le seul moyen de se faire entendre par le ministre de l'Éducation national. Ils s'inquiètent de la réforme du Bac qui selon eux favorisera les inégalités entre les élèves.
Les professeurs ici avec le secrétaire du SNES-FSU 35 contestent la réforme du Bac à l’entrée du lycée Zola. pic.twitter.com/tJxqZcFddQ
— Marc-André Mouchère (@MarcMouch) June 17, 2019
D'après Philippe Melaine, enseignant au Lycée Descartes à Rennes (Quartier La Poterie) et secrétaire du SNES-FSU 35 on comptait à 8 heures ce lundi matin de nombreux grévistes sur Rennes : 25 devant le lycée Emile Zola, 30 au lycée Descartes (sur 54 professeurs convoqués pour la surveillance du Bac), 10 au Lycée Joliot Curie, 10 à Cesson-Sévigné. "Les collègues font pas ça de gaieté de coeur" explique t-il en soulignant que certains se sont engagés au dernier moment.
Selon le rectorat, le taux de participation des enseignants ayant suivi le mouvement social dans l'académie de Rennes s'établit à 2,5% de tous les enseignants du premier et du second degré de l'enseignement public, soit environ 650 enseignants.
En fin de matinée, une partie des personnels ayant répondu à l'appel à la grève sur Rennes, se sont retrouvés avenue Janvier.
Plus de 150 enseignants d’Ille-et-Vilaine réunis ce midi avenue Janvier à #Rennes suite à la mobilisation contre la surveillance du #baccalaureat
— Marc-André Mouchère (@MarcMouch) June 17, 2019
Ils dénoncent une manipulation des chiffres annoncés par le ministre (5%). Ils s’estiment plutôt 20 à 30% de grévistes en Bretagne. pic.twitter.com/O7tQDHtt91
Plus de 150 enseignants d’Ille-et-Vilaine réunis ce midi avenue Janvier à #Rennes suite à la mobilisation contre la surveillance du #baccalaureat pic.twitter.com/8tY6SxbqdX
— Marc-André Mouchère (@MarcMouch) June 17, 2019
Pour pallier ces absences, le rectorat a recruté dans l’urgence des agents administratifs habituellement affectés à l’accueil ou au secrétariat des lycées ainsi que des retraités de l'Éducation nationale.