Un bateau est bloqué à Brest en raison de la grève des marins qui demandent de meilleures conditions de travail
A Brest, un ancien chalutier devenu chasseur d'épaves est bloqué à quai depuis jeudi, car la moitié des marins à bord est en grève. Tous sont orginaires d'Amérique Latine et demandent de meilleurs conditions de travail. Ils en appellent à la représentante d'une organisation syndicale internationale présente sur le port de Brest.
Grève sur le port de Brest depuis le milieu de la semaine.
Plus de la moitié des marins d'un chasseur d'épaves réclament de meilleures rémunérations. Ils ont reçu le soutien syndical de la Fédération Internationale des Ouvriers du Transport et de la CGT des marins du Grand Ouest pour faire entendre leurs revendications.
La présence de l'inspectrice ITF sur les quais du port de Brest a en effet convaincu 7 des 12 marins de l'Endeavour de se mettre en grève. Originaires de différents pays d'Amérique latine, ils veulent faire évoluer leurs conditions de vie à bord.
Armé par un suédois, Le chasseur d'épaves, bat pavillon panaméen et appartient à une compagnie basée à Singapour. Imbroglio qui n'aide pas les marins à faire respecter leurs droits.
Les conditions de sécurité pour naviguer n'étant plus remplies avec plus de la moitié de l'équipage en grève, le centre de sécurité des navires de Brest a donc ordonné la rétention du bateau. A bord, le climat se dégrade d'heure en heure.