La chanteuse originaire de Bretagne a mis l'émoi dans la planète folk en un temps record.
Son premier album, « wishes », sort tout juste dans les bacs. Et Colline Hill, alias Blandine Coulet, revient sur ses terres pour le présenter. Entre Vannes et Bruxelles, les pubs et Universal Music : Internet est en train de la propulser vers les sommets.
Colline Hill est notre invité "fil rouge" du 12/30 Bretagne avant une http://www.facebook.com/collinehillteam.
C’est l’histoire d’une étudiante vannetaise qui chantait dans les pubs. Blandine, originaire de Plumelec, joue ses compositions avec Moon Shadows. Quelques courtes années plus tard, sa vie (de juriste, entre autres) la mène en Irlande puis en Belgique. Là, sa voix et son style, que l’on situe volontiers entre Laureen Hill et Tracy Chapman, son énergie, tout la pousse à nouveau vers la chanson.
Elle s’appuie alors sur le soutien de la province de Liège pour se professionnaliser, et propose aux internautes du site Akamusic (filiale d’Universal) de soutenir un premier trois-titres. En trois mois, elle réunit les 15 000 euros nécessaires à l’enregistrement choisi Wermer Pensaert (U2) dans le catalogue pour réaliser « ‘Cause I love ». Nous sommes en 2009.
Deux ans plus tard, portée par un petit succès dans les médias belges, elle redemande aux internautes de soutenir un album encore plus personnel. Ils seront 557 à adhérer au projet. Cette fois, c’est Stuart Bruce, collaborateur de Peter Gabriel à Real World Music qui accepte sa demande de réaliser l’album. « C’est un style simple, sans détours et sans artifices. Son émotion ? C’est inévitable. On ne peut pas y échapper, comme quelque chose qui vous rattrape », mentionne Stuart Bruce quand il parle de Colline Hill.