Après le départ du ferry l'Armorique des cales de la Sobrena, c'est de nouveau l'incertitude pour le chantier.
La Sobrena, une histoire brestoise
Incertitude pour les employés du premier chantier de réparation navale français qui connaît d'importes difficultés financières. Florence Malésieux et Catherine Aubaile ont suivi 2 de ces salariés, entre amertume et espoir.
Le 15 novembre dernier, l'entrée du ferry l'Armorique dans le bassin de la Sobrena pour 6.000 heures de travail a mis fin à environ deux mois d'inactivité pour les 240 salariés de la Société bretonne de réparation navale (Sobrena). Faute de carnet de commandes, le PDG du groupe François Meunier envisageait un dépôt de bilan mi-novembre, mais le contrat pour la maintenance du navire de la Brittany Ferries a offert un sursis de plusieurs semaines au chantier.
Mais aujourd'hui, le chantier est fini et c'est de nouveau l'incertitude pour les salariés du premier chantier de réparation navale français. Un nouveau bateau arrive lundi mais pour quelques jours seulement. La Sobrena est née en 1987 suite à la disparition de l'ARNO (Ateliers Réunis du Nord et de l'Ouest) enreprenant 150 des 470 salariés. La navale poursuivait alors son déclin entamé depuis le choc pétrolier. Filiale à 100% du groupe familial Meunier, la Sobrena fait travailler un nombre important de sous-traitants. Au total, la réparation navale représente environ 700 emplois directs sur Brest.
Florence Malésieux et Catherine Aubaile ont suivi deux de ces salariés eux, entre amertume et espoirs. La direction n'a pas souhaité s'exprimer.