La région Bretagne est absente de l'inauguration des navettes du Mont Saint-Michel.
Les marcheurs ont le sourire: les voitures n'empruntent plus la dernière bande routière à l'approche du Mont Saint-Michel. C'est l'une des étapes du rétablissement du caractère maritime de l'ilôt qui est franchie.
Les navettes permettant d'accéder au Mont Saint-Michel ont pris leurs premiers touristes ce samedi. Ils sont désormais garés sur la côte, à 3 kilomètres du rocher, et obligés de marcher un petit kilomètre, avant de prendre ces bus.
Il s'agit de la deuxième étape clé du projet visant à permettre au monument classé
au patrimoine mondial de l'Unesco de redevenir une île 20 jours en moyenne par
an. Un barrage effectue des lâchers d'eau qui contribuent à désensabler le mont, situé sur la frontière entre Bretagne et Normandie.
La région Bretagne conteste ce projet dans sa conception actuelle, et n'était pas présente pour cette journée d'inauguration.
"Si rien ne change, je suis prêt à proposer au Conseil régional de Bretagne un retrait définitif de ce projet", a expliqué samedi à l'AFP le président du Conseil régional, Jean-Yves Le Drian (PS). Malgré ses désaccords, le Conseil régional de Bretagne contribue actuellement à hauteur de 25 millions d'euros à ce projet mais est prête à reconsidérer cette participation financière.
En revanche, la Bretagne a cessé depuis juin 2011 de participer aux travaux du Syndicat mixte dont il conteste les choix.