Neuf ans plus tard, un homme confondu pour viol grâce à son ADN.
Dans la soirée du 30 mai 2003, une jeune étudiante espagnole s'égare dans les rues de Rennes et croise la route de deux hommes. Ils la forcent à entrer dans une chambre d'hôtel et la violent à plusieurs reprises. Des prélèvements ADN sont effectués sur la victime et enregistrées dans le fichier national des empreintes génétiques.
En 2009, l'ADN d'un homme mis en cause pour des faits de violence dans l'agglomération rennaise est inscrit dans le même fichier. Des rapprochements sont d'abord effectués et confortés par une nouvelle expertise.
Son ADN correspond bien à l'un des deux inconnus. L' homme âgé aujourd'hui de 47 ans a été interpellé et placé en garde à vue mardi, garde à vue durant laquelle il a nié les faits et avoir même rencontré la victime.
Mis en examen pour viol, l'auteur présumé a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire. L'instruction est en cours. Des vérifications doivent encore être effectuées par les enquêteurs. Le deuxième homme lui n'a toujours pas été identifié.