A Erdeven, le chantier de découpage se fait à vitesse grand V... Regardez la dernière vidéo
L’association Robin des bois a parlé d'une déconstruction digne des plages d’Inde ou du Pakistan. Mais pour le préfet maritime Jean-Pierre Labonne : "Il faut aller vite, cette épave reste un danger et la fenêtre météo est très favorable, il faut en profiter".
Le TK Bremen doit avoir disparu du paysage d'ici le 1er février
La société néerlandaise Eurodemolition, mandatée par l'armateur turc, avait commencé par l'évacuation des aménagements intérieurs du navire avant le lancement des opérations de déconstruction proprement dites.
"Les travaux ont repris, si on a une tempête et une grande marée, il faut éviter que le bateau soit désossé par la mer", a expliqué à l'AFP le capitaine de frégate Marc Gander. Il s'agissait de préparer le cargo avant les opérations de désamiantage puis de découpage de la tôle.
Un chantier surveillé
La surveillance du chantier a été confiée à une société privée qui a déployé des gardes sur le site protégé par de hautes barrières métalliques. Le pompage des réservoirs de carburant du navire a été achevé dès jeudi tandis que les opérations de dépollution du sable souillé par les hydrocarbures se poursuivaient sur la plage.
Selon le plan présenté par les autorités, le site doit être complètement réhabilité d'ici le 6 avril. Le plan prévoit que l'évacuation des aménagements intérieurs de l'épave, puis son désamiantage ne doivent durer qu'une semaine, tandis que le cisaillage par une grue géante des 2.000 tonnes de ferraille, ensuite évacuées par voie de terre, devrait ne prendre que trois semaines, sauf en cas d'intempéries.
Dans l’affaire de l’échouement du TK Bremen, le 16 décembre, l’association Robin des Bois a porté plainte pour « pollution aux hydrocarbures et mise en danger de la vie d’autrui ».