Le ministre de la Défense et président de la Région Bretagne était l'invité de Jean-Jacques Bourdin ce matin, sur BFMTV. Il est notamment revenu sur le cumul des mandats.
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian était l'invité de "Bourdin Direct" ce matin, sur BFMTV. Parmi ses déclarations, il a réaffirmé son opposition à l'organisation d'une primaire à gauche, car François Hollande est le "candidat naturel de la gauche".Il a également montré son soutien à François Hollande en affirmant qu'il était favorable à la déchéance de nationalité.
Je me suis engagé devant les Bretonnes et les Bretons à revenir
Le ministre de la Défense, fraîchement élu président de la Région Bretagne, est également revenu sur la polémique concernant le cumul des mandats. "Lorsque j'ai quitté la présidence de la Bretagne en 2012, je me suis engagé devant les Bretonnes et les Bretons à revenir. Et j'ai tenu parole", a-t-il affirmé en assurant qu'il n'était pas question, pour lui, de quitter le gouvernement, une position qu'il tient depuis plusieurs semaines.
Daech recule en Irak
Le ministre est également revenu sur les bombardements français en Syrie. "Nous avons frappé cette nuit aux environs de Mossoul sur un centre de télécommunications de Daech, un centre de propagande", a-t-il affirmé avant d'ajouter : "Nous avons frappé sept fois depuis lundi" l'État islamique en Syrie et en Irak, en appui des forces irakiennes et kurdes.
Ces actions de l'aviation française ont permis à Jean-Yves le Drian d'affirmer que Daech, qui a perdu le contrôle des villes de Sinjar et Ramadi, "recule en Irak". "La bataille de Mossoul il faudra bien l'engager un jour", a poursuivi le ministre, en notant toutefois que ce sera "une affaire beaucoup plus compliquée". "Il faut faire en sorte que les forces irakiennes et kurdes puissent être suffisamment aguerries pour être en situation de mener cette bataille", a-t-il ajouté.
Les ministres de la Défense de sept pays de la coalition anti-Daech (France, États-Unis, Australie, Allemagne, Italie, Royaume-Uni et Pays-Bas) se réuniront le 20 janvier à Paris pour discuter de leur stratégie militaire contre le groupe. "Nous allons voir comment accentuer notre effort et en Irak et en Syrie", a précisé Jean-Yves Le Drian.