Trois ans après les manifestations contre l’écotaxe, le collectif des Bonnets Rouges, symbole de cette action, a décidé de se mettre en sommeil.
" En 2013, l’écotaxe était notre objectif. Elle a été abandonnée. Désormais le mouvement peut être mis en veille ", explique Jean-Pierre Le Mat dans Ouest-France.
Ce 18 juin, le collectif des Bonnets Rouges, avec une cinquantaine de membres présents, ont décidé de la mise en sommeil de leur mouvement.
Il a connu deux porte-paroles emblématiques, le maire de Carhaix, régionaliste, Christian Troadec, le syndicaliste agricole Thierry Merret.
contre l'écotaxe
Peu avant les élections régionales, le collectif avait déjà pris ses distances avec Christian Troadec. Parallèlement, le mouvement des Bonnets Rouges avait essaimé dans de nombreux collectifs locaux, qui faisaient remonter des cahiers de doléance.Au plus fort du mouvement, comme lors de la manifestation de novembre 2013 à Quimper, ou celle de Pont-de-Buis contre le portail écotaxe, les « Bonnets Rouges » avaient rassemblés des milliers de personnes aux motivations hétéroclites.
Cet « impôt de trop » qu’était l’écotaxe « nous a réuni » expliquait Thierry Merret un an après les manifestations ; « le seul portique qui reste debout en Bretagne, il est dans mon salon ».
Un an après les manifestations contre les portiques ecotaxe, les acteurs du mouvement tiraient un bilan du mouvement.
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