Le mini-chaudron du Gazelec Ajaccio a failli piéger les Rennais, qui, menés au score depuis la fin de la 1ère mi-temps, ont réussi à égaliser à la toute fin de la seconde.
Rennes, dauphin surprise du Paris SG avant la soirée, a sauvegardé sa place sur le podium (3e) grâce à un but de Giovanni Sio, obtenu sur la poussée bretonne de fin de match, quand les Corses se recroquevillaient pour défendre un succès qui aurait été historique.
Après cinq défaites consécutives, le Gazélec a sauvé un point et montré qu'il pouvait jouer à ce niveau, mais la désillusion est cruelle.
Au cours d'une première période équilibrée dans son ensemble mais disputée sur un faux rythme, les Rennais, plus athlétiques, se créaient quelques situations sporadiques notamment par Pedro (18) ou l'international ivoirien Sio (26).
Le GFCA parvenait sans trop de difficultés à contrer le jeu quelque peu stéréotypé de Rennais en panne d'inspiration. Et le Gazélec avait la bonne idée d'ouvrir le score dans le temps additionnel de la première période par le milieu tunisien Mohamed Larbi, d'un coup franc de la gauche que personne ne parvenait à reprendre.
Au retour des vestiaires, le GFCA, transcendé par son avantage au tableau d'affichage, reprenait plus fort. Combatifs et solides sur le plan défensif, les Corses laissaient l'initiative du jeu à leurs adversaires mais n'avaient aucun mal à freiner leurs rares incursions. En panne d'inspiration, le Stade Rennais s'en remettait au seul Giovanni Sio pour revenir dans la partie.
Philippe Montanier incorporait du sang neuf en attaque mais c'est Mendes, un défenseur, qui manquait une belle occasion à l'entrée du dernier quart d'heure (75). Mais un ultime centre de Danzé, qui avait manqué l'égalisation quelques minutes plus tôt, brisait les coeurs corses.
Philippe Montanier : "On a pris un bon point dans un match pas facile. Le GFCA progresse et on s'attendait à une partie très difficile. On encaisse un but malheureux à un moment important de la rencontre, dans le temps additionnel de la première période. En seconde mi-temps, on a fait le siège de la défense adverse et on s'est créés de nombreuses occasions. On a tiré dix-huit fois au but et on a passé pas mal de temps dans leur coeur. C'est, j'estime, une égalisation logique. On marque deux tiers de nos buts en seconde période. C'est un signe positif, celui que l'équipe ne lâche rien. On a eu le mérite d'y croire jusqu'au bout. C'est un résultat positif qui nous permet de recevoir Troyes samedi dans de bonnes conditions".