60 maires et présidents de Métropole, dont Nathalie Appéré (Rennes), François Cuillandre (Brest) et Fabrice Loher (Lorient) viennent d'adresser une lettre ouverte au Président de la République en faveur des professionnels de la culture frappés par la crise sanitaire.
"Sans perspectives, nous craignons que la très grande détresse des professionnels de la Culture, de plus en plus vive chaque jour, se mue progressivement en amertume puis en colère. Les occupations d'établissements culturels se multiplient dans nos villes autour de revendications qui...vont s'élargissant de la réouverture des équipements culturels à d'autres types de mobilisations...Une grande majorité des élus de France urbaine partage ce constat" : Ainsi s'expose le mobile du courrier de ces élus, relayé par l'association France Urbaine, métropoles, agglos et grandes villes.
Ils disent leur inquiétude face à la colère qui monte dans le monde de la culture.
Avec 60 collègues maires de grandes villes, nous appelons à la mise en place d’une feuille de route pour préparer ensemble la réouverture des équipements culturels. Face à la crise, il est urgent d’envoyer des signes forts et de donner des perspectives au monde culturel. https://t.co/3VexhCHJ1P
— Nathalie Appéré (@nathalieappere) April 7, 2021
La lettre rappelle que les maires des grandes villes, présidents de métropoles et de grandes agglomérations sont les principaux partenaires et financeurs de ces professionnels et des structures et acteurs de la culture ainsi que des propriétaires et gestionnaires d'un certain nombre d'équipements culturels.
La lettre des élus en faveur de la culture à Emmanuel Macron
Rappelant les dispositifs d'aides et d'accompagnement mis en place au niveau local, en parallèle des aides gouvernementales, les élus demandent que des signes forts soient envoyés aux acteurs de la culture et demandent une concertation associée avec l'Etat et les collectivités territoriales.
Des propositions concrètes, opérationnelles et utiles pour une sortie de crise culturelle ont été élaborées au niveau local par les signataires de la lettre afin "d'éviter les mesures d'urgences, qui, quand elles n'ont pas été concertées, sont beaucoup plus difficiles à mettre en oeuvre et à comprendre" conclut le texte avec la mise à disposition des élus auprès des services de l'Etat et du Gouvernement pour élaborer des solutions.