Malgré le confinement, les professionnels d’addictologie restent plus que jamais mobilisés

Le confinement, la crainte du coronavirus, conduisent de nombreux patients à retarder des soins, y compris lorsqu’ils sont atteints de pathologies addictives nécessitant un suivi régulier. Pourtant, assure l’Agence régionale de santé, une aide est toujours possible. 

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Permanences d’accueil téléphoniques, téléconsultations, consultations directes, voire visites à domicile dans le plus strict respect des consignes sanitaires, face à la crise liée au coronavirus, les professionnels d’addictologie ont su s’adapter pour maintenir une offre de soins à leurs patients. 

Une nécessité, car la Bretagne est particulièrement concernée par les problématiques addictives, et que la période que nous traversons, l’obligation de rester chez soi, peut-être source "de débordements, d’agressivité, de troubles du comportement", justifie dans un communiqué l’Agence régionale de santé (A.R.S.).

Médecins traitants, hôpitaux...


Au cœur du dispositif : le médecin traitant. "Les patients ne doivent pas hésiter à prendre contact avec le professionnel qui les suit pour connaître les modalités de prise en charge proposées", conseille l’ARS. 

De leurs côtés, les hôpitaux se sont organisés pour mettre en place des secteurs distincts de prises en charge des patients Covid-19, avec des équipes dédiées, afin de pouvoir accueillir toutes les pathologies non liées au coronavirus.

 

...et associations



15 centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (C.S.A.P.A.), sont aussi plus que jamais sur le pont en Bretagne. "Nous, on a gardé nos consultations habituelles, hormis pour les patients les plus stables pour qui les rendez-vous ont été repoussés avec leur accord. On a aussi beaucoup d’appels de l’entourage, pour eux aussi, c’est difficile. On les aide et on leur propose de les revoir après le confinement", témoigne le docteur Maud Pervier-Blin, médecin-addictologie du C.S.A.P.A. de Vannes (Morbihan).
 

On est débordé par le mal-être des patients


"On reçoit aussi en urgence les patients repérés par les équipes de liaisons dans les hôpitaux, pour des problèmes de sevrage sauvage, de violence ou d’auto-agressivité. Le fait qu’un patient ne puisse plus aller en cure ou en postcure peut les mettre en danger. On est parfois débordé par le mal-être des patients", complète le docteur Christine Latimier, médecin coordinateur pour le Morbihan.

Enfin l’A.R.S. rappelle que la Bretagne compte 27 consultations jeunes consommateurs (C.J.C.), rattachées au C.S.A.P.A. qui continue d’assurer les suivis individuels des jeunes et de leur entourage. Les quatre centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues (CAARUD) de St-Brieuc, Brest, Rennes et Lorient, ainsi que leurs antennes de Vannes et Quimper ont également maintenu des permanences organisées selon des modalités adaptées au contexte actuel.
 
Pour plus d’informations
  • Alcool Info Service : https://www.alcool-info-service.fr ou en appelant le 0 980 980 930 (appel non surtaxé).
  • Tabac Info Service : https://www.tabac-info-service.fr ou en appelant le 39 89 (service gratuit + coût de l’appel).
  • Drogues Info Service : https://www.drogues-info-service.fr ou en appelant le 0 800 23 13 13 (appel gratuit).
  • Site officiel de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives : https://www.drogues.gouv.fr/.
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