Le Conseil culturel de Bretagne livre les premiers résultats de son enquête sur la disparition des emplois aidés. Le Conseil culturel de Bretagne s’alarme de "l'impact colossal" de ces mesures.
L'annonce par le gouvernement de la suppression de 40 % des emplois aidés continue de susciter de nombreuses réactions. Après la mobilisation pour les écoles Diwan, touchées de plein fouet par cette annonce, le Conseil culturel de Bretagne livre une analyse pas plus optimiste.
"Le Conseil culturel de Bretagne s’alarme de l’impact colossal de la non reconduction de ces aides sur la culture, le patrimoine et les langues régionales", alarme la structure dans un communiqué. Les 70 structures qui ont répondu à l'étude du Conseil culturel de Bretagne, employeuses de 248 personnes en contrats aidés, "prévoyaient 69 nouvelles embauches dans ce cadre en 2018".
Selon le communiqué, c'est la double peine : "Les associations, déjà fortement impactées par les baisses de subventions et la diminution de la commande publique voient pour beaucoup leur activité menacée voire compromise."
Moratoire et réflexion
Le Conseil culturel de Bretagne demande "un moratoire immédiat sur le gel des emplois aidés".
La structure demande également "une réflexion concertée pour mettre en place des solutions de financements pérennes, guidées par l'intérêt général et non une logique purement financière, déconnectée des réalités et contre-productive."