Méningitec : la réaction du collectif de parents "Agir tous ensemble"

Le vaccin Méningitec, nouveau scandale sanitaire ou non ? 580 familles, dont les enfants présentent des troubles suite à la vaccination, ont porté plainte, mais l'agence de sécurité du médicament affirme qu'il n'y a pas de risque pour la santé. Réaction de Coralie Muhammad, porte-parole des parents.

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L'annonce de l'agence nationale de sécurité du médicament se voulait rassurante. Elle précise que les expertises sur les lots défectueux du Méningitec n'ont pas mis en évidence de risque pour la santé des personnes vaccinées. Pour les autorités sanitaires, la probabilité pour que des lots français aient été contaminés serait de l'ordre de 2 pour 1000.

Des résultats qui surprennent les parents


Des annonces qui ne rassurent en rien les parents qui ont porté plainte contre le laboratoire CSP, installé en Auvergne et qui se sont regroupés dans un collectif "Agir tous ensemble". La Bretonne, Coralie Muhammad, co-présidente, était l'invitée du 12/13, ce vendredi midi. 

Elle se dit étonnée de ces résultats, alors que lors d'un rendez-vous au ministère de la Santé, il y a quinze jours, on  a assuré aux parents "qu'il n'y avait pas eu d'investigation de faites sur ce vaccin à ce jour. Nous sommes très surpris de voir que 15 jours après, ils ont fait une analyse toxicologique". Alors qu'"en Italie ils ont examiné un vaccin Méningitec, dans le cadre d'une procédure et les résultats ne sont pas du tout rassurants, il s'agirait de nano-particules et de métaux lourds, antimoine, tungstène, étain, etc", 

Coralie Muhammad, co-présidente Collectif "Agir tous ensemble", interviewée par Catherine Carlier dans le 12/13 du 4/12/2015


Nomination d'experts pour examiner les enfants


Si les 21 lots défectueux de Méningitec ont été retirés du marché en septembre 2014, la procédure judiciaire, elle est toujours en cours. Le tribunal de Clermont-Ferrand a déjà examiné 150 dossiers, et le 24 novembre dernier, il a ordonné la nomination d'experts chargés d'examiner tous les enfants vaccinés. Ces experts seront désignés par une ordonnance du juge, le 24 décembre prochain.

Par la voix de leur représentante, les parents disent qu'aujourd'hui avec cette expertise, "On espère des réponses quant à la santé de nos enfants surtout pour leur avenir, et les risques qu'ils encourent après avoir reçu ce vaccin."

Une nouvelle audience est prévue au tribunal de Clermont-Ferrand le 26 janvier pour d'autres plaintes


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