1500 personnes se sont rassemblées ce samedi matin à Hennebont dans le Morbihan pour soutenir les salariés de la Fonderie de Bretagne. L’usine, qui emploie 350 personnes, et pour laquelle le Groupe Renault cherche un repreneur, est bloquée depuis maintenant 5 semaines.
1500 personnes se sont rassemblées ce samedi matin à Hennebont, ville historique des Forges, pour soutenir les salariés de la Fonderie de Bretagne.
Le site de Caudan, qui emploie 350 personnes, et pour lequel le Groupe Renault cherche un repreneur, est bloqué depuis le 27 avril.
Les grévistes de la FDB qui viennent de lancer une pétition sur internet appelaient la population et les élus à venir les rejoindre pour une ènième journée de mobilisation. Avec un mot d’ordre en quatre points : "maintien de la Fonderie de Bretagne dans le groupe Renault, une usine qui tourne en 3/8 et un volume minimum de 33 000 tonnes, préparer l’avenir avec la transition vers l’aluminium, maintien de tous les emplois."
Mobilisation à #Hennebont pour la #Fonderie de Bretagne. Salariés, habitants, élus, plusieurs centaines de personnes rassemblées #morbihan pic.twitter.com/7eUDw7PLBS
— Isa Rettig (@isa_rettig) May 29, 2021
Installée près de Lorient depuis 1965, la Fonderie de Bretagne fabrique des bras de suspension, des collecteurs et coudes d'échappement, ainsi que des différentiels de boîte de vitesse.
Les syndicats exigent que le site reste dans le giron du Groupe Renault et réclament le retour de volumes de production qui ont été délocalisés à l'étranger.
Le site, "c'est 350 emplois directs, mais aussi trois fois plus d’emplois indirects et autant de familles", souligne la CGT. Des habitants du Pays de Lorient sont donc venus apporter leur soutien aux salariés ce samedi matin à Hennebont.