Originaire de Lanester, Cédric de Pierrepont, chef de groupe au sein du commando Hubert, est mort dans la nuit de jeudi 9 à vendredi 10 mai, au nord du Burkina Faso, lors de la libération de deux otages français. Ses proches ont créé une cagnotte qui sera intégralement reversée à sa maman.
"Pour la famille de notre pote DPP, ce héros qui a fait le sacrifice ultime, donner sa vie pour en sauver d’autres".DPP, c'est le surnom que donnaient les amis de Cédric de Pierrepont, sous-officier des commandos marine, décédé dans la nuit de jeudi 9 à vendredi 10 mai, au nord du Burkina Faso.
"Insurmontable coup du sort"
Afin de soutenir la famille du disparu, ses proches ont créé une cagnotte en ligne. "L’intégralité de cette cagnotte sera reversée à sa maman qui était la prunelle de ses yeux. Même si cela ne nous le ramènera malheureusement pas, c’est une manière de participer et de l’accompagner dans cet insurmontable coup du sort."Le 12 mai, la cagnotte contenait déjà 7 000 € grâce à 195 participants.
Davantage de prudence
Cédric de Pierrepont a trouvé la mort aux côtés de Alain Bertoncello, également militaire, alors qu'il participait à la libération de deux touristes français, Patrick Picque et Laurent Lassimouillas, enlevés le 1er mai dans le nord du Bénin puis emmenés au Burkina Faso voisin." Certainement aurions-nous dû prendre davantage en compte les recommandations de l'Etat et la complexité de l'Afrique, et éviter de nous rendre dans cette magnifique région du monde qui malheureusement bascule dans l'instabilité ", a affirmé Laurent Lassimouillas, l'un des otages libérés, le 11 mai, peu après son arrivée à la base aérienne de Villacoublay (Yvelines).
Ce même jour, Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, insistait : " La plus grande précaution doit être prise dans ces régions pour éviter que de tels enlèvements n'aient lieu et pour éviter des sacrifices de nos soldats. " Et de rappeler le site du gouvernement permettant aux voyageurs de s'informer sur les zones à éviter lors d'un séjour à l'étranger.