Le festival Interceltique de Lorient se clôture ce soir. Selon les organisateurs, le bilan est au beau fixe pour cette 43ème édition: 700 000 festivaliers se sont déplacés sur les 10 jours du festival.
Cette édition a été saluée comme "l'une des meilleures" par ses organisateurs, après une dernière nuit de fête marquée notamment par un fest-noz géant et un concert auxaccents mystiques de la chanteuse irlandaise Sinéad O'Connor. Une messe en breton, une course pédestre et un petit fest-deiz (bal diurne) pour la route : c'est sur ce programme apaisé que la ville tentait de reprendre son souffle après dix jours de festivités qui ont attiré, comme chaque année, plusieurs centaines de milliers de visiteurs.
"C'est une des meilleures éditions des dernières années, nous sommes très contents", a indiqué dimanche son directeur artistique Lisardo Lombardia, indiquant que le festival, l'un des plus populaires de France, a attiré cette année 700.000 visiteurs, renouant avec la fréquentation de 2011 après une chute à 650.000 spectateurs l'an passé.
Pour la dernière soirée, dans la nuit de samedi à dimanche, la ville portuaire accueilli l'enfant terrible de la musique celte, Sinéad O'Connor, le crâne toujours rasé, revenue en grâce auprès de la critique avec la sortie en 2012 de son album "How about I be me (And you be you) ?".
Dans un registre différent, des milliers de participants ont dansé une grande partie de la nuit lors du traditionnel fest-noz géant du festival, le premier depuis l'inscription du célèbre bal de nuit breton au patrimoine de l'Unesco en décembre 2012. Et si vous avez pu vous rendre à Lorient cette semaine, vous avez sans doute remarqué que chacun arbore avec fierté leur "celtitude", la "celtitude" que notre équipe a cherché à mieux définir en se fondant dans la masse.Si vous avez pu vous rendre à Lorient cette semaine vous avez sans doute remarqué que chacun arbore avec fierté tel ou tel symboles celtes..Une celtitude que nous avons cherché à mieux définir en nous fondant dans la masse.
Le reportage de Nicolas Corbard et Jean-Michel Piron: