Une première mi-temps cauchemardesque pour le FC Lorient. Trois buts encaissés face à Evian TG. la seconde mi-temps voit une situation de jeu classique d'attaque-défense tourner à l'avantage des Savoyards qui inscrivent un 4ème but.
Après une poignée de main entre les deux entraîneurs aux styles bien différents, la première minute de jeu a bien failli être désastreuse pour Evian Thonon-Gaillard avec un centre de Monnet-Paquet qui trouve Jouffre. Son tir rase le poteau. Les merlus, en confiance, ont continué à faire le jeu face à des hauts-savoyards paralysés. Le temps des politesses par conférence de presse ou campagne d'affichage est terminé, on va désormais savoir si les merlus aiment l'eau douce ou pas.
Mais malgré un rythme de jeu déterminé par les Lorientais, c'est Evian TG qui ouvre le score dès la première occasion des hommes en rose. Très réalistes et collectifs, c'est une audacieuse talonnade de Sagbo qui trouve Ninkovic. le Serbe perce la défense dans un mouchoir de poche et crucifie Benjamin Lecomte qui ne peut pas grand chose.
#Footàlatélé Alors bon, on ne peut pas dire que Lecomte est bon ... le pauvre
— Phil à la plage (@1ph1b) 8 mai 2013Du coup le jeu s'équilibre avec des merlus assommés, et des hauts-savoyards regonflés. En témoigne ce deuxième but sur un corner qui suit une nouvelle action dangereuse. Sagbo fait le break après que le ballon, dévié, ait passé toute la défense devant le but de Lecomte qui manque sa sortie.
Le match change alors complètement de physionomie. Evian Thonon Gaillard continue son pressing, avec plusieurs joueurs sur le porteur du ballon. Les merlus se montrent toujours déterminés mais sans trouver de solution, pris dans la nasse des hauts-savoyards. Et à la 32ème minute c'est le coup de bambou: Benjamin Lecomte, le jeune gardien du FC Lorient, laisse s'échapper le ballon sur une prise pourtant facile. Bérigaud, à l'affût, lui subtilise le ballon et inscrit le 3ème but.
A la reprise on constate deux changements dans le camp breton. Jouffre laisse la place à Grégory Bourillon. Corgnet fait son entrée à la place de Baca. Des changements tactiques. Logiquement, les lorientais tentent de mettre la pression en ce début de seconde période. Gassama obtient un coup-franc intéressant qui de donnera rien. Greg Bourillon est à la manoeuvre pour Un nouveau coup-franc, très au dessus du but. On sent de meilleures intentions dans le jeu des merlus, qui campent dans la surface des savoyards qui s'installent dans un système défensif solide en attendant l'opportunité d'un contre. C'est aux Lorientais de défaire le cadenas pour espérer un hold-up, mais le temps est compté.
Dernier changement de Christian Gourcuff à la 58è minute, remplacer Jérémie Alladière. L'homme fort cette saison dont la venue df'Angleterre au FC Lorient a relancé la carrière, n'a pas prouvé son efficacité sur le terrain d'Annecy. Il sort décu et frustré, sans serrer la main de son entraîneur.
Le temps passe et les occasions ne manquent pas, à condition d'arriver dans la surface de réparation et se mettre en position de tir, ce qui n'est pas toujours le cas. Sous la pluie, à 20 minutes d'une finale au Stade de France, les savoyards commencent à marquer le coup physiquement. Les merlus, eux, font le siège du but de Laquait. Le portier d'Evian TG parviendra a claquer un missile de Benjamin Corgnet, qui fait une bonne entrée dans ce match.
L'entrée du jeune Bouia, un joueur amateur de la réserve d'Evian TG, sera fatale aux Lorientais. Oublié par la défense, inexistante ce soir, il se trouve seul face à Benjamin Lecomte suite à un centre de Tié Bi. Sa reprise de l'extérieur trouve le petit filet. Cela commence à ressembler à une humiliation. En tout cas le public savoyard ne s'y trompe pas et scande, chambreur, "Gourcuff, une chanson". Franck Dupraz, au coup de sifflet, restera modeste: "nous avons livré de meilleurs match que celui-çi, mais peut-être par magie de la Coupe, tout nous sourit. Pour que la fête soit complète il faut absolument que l'on se maintienne en Ligue1. Pour moi c'est impossible d'être complètement heureux tant qu'il y a cette épée Damoclès au dessus de nos têtes".
