Avant l’inscription du « paysage des mégalithes » au patrimoine mondial de l’Unesco, un comité scientifique doit classer en détail dolmens, cromlech, menhirs et autres tumulus, sur un vaste territoire. Et ce n’est qu’une première étape.
Avec une première victoire, l’inscription à la liste indicative des sites pouvant prétendre à une inscription définitive au patrimoine Mondial de l’Unesco, c’est tout un travail de préparation qui anime désormais l’association "Paysages de mégalithes".
Seulement voilà, avec l’afflux de dossiers à l’UNESCO, l’inscription et le classement prennent de plus en plus de temps, et "Paysages de Mégalithes" se trouve confronté à un problème de répartition des Dolmens, Cromlech, Menhirs et autres tumulus, sur un territoire qui va du golfe du Morbihan à la presqu’ile de Quiberon.
Sur plus de 550 sites répertoriés dans la zone concernée, l’association va donc devoir faire un choix afin de sélectionner sur des critères scientifiques, environnementaux et de protection des lieux les monuments qui seront susceptibles d’être retenus.
Cette sélection sera effectué par le comité scientifique, composé de dix-neuf membres et dirigé par le paléoanthropologue Yves Coppens, cette phase devrait durer une année, avant de passer aux phases suivantes, c'est-à-dire la délimitation du bien à protéger et classé, puis enfin la présentation du plan de Gestion des sites concernés.
Les abords de la Loire, Le "val de Loire", en Maine-et-Loire, et plus généralement une grande partie des rives du fleuve, ont été classé avec les châteaux qui la bordent en 2000, un classement qui a pris deux ans et en 2008, la Tour dorée de Camaret, ou tour Vauban, en référence à son constructeur, a elle aussi été classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est d’ailleurs à ce jour le seul monument breton à avoir décroché ce label, classement qui a apporté un notoriété supplémentaire à la petite commune de la Presqu’ile de Crozon.