Mort d'un élève officier de St Cyr : le suicide confirmé

Michael Lavocat était en dernière année à l'École militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan. Le 9 février dernier il est retrouvé mort avec son arme de service près de lui. Une enquête avait alors été ouverte. Le parquet vient de classer l'affaire sans suite confirmant la thèse du suicide

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Ses parents n'ont jamais voulu croire à la thèse du suicide. Et pourtant le parquet de Guéret vient de classer l'affaire sans suite. Pour le procureur de la Creuse le suicide de l'élève officier "n'a jamais fait matériellement de doute". 

Ce mercredi 19 mai, Sébastien Farges, le procureur de la République de Guéret a donné quelques éléments complémentaires sur le déroulé théorique des faits. Le 9 février Michael, comme tous les autres éleves-officiers de son groupe doit nettoyer son arme de service, à la veille du départ du camp. Normalement les armes ne sont pas chargées mais visiblement le jeune homme a réussi à trouver une balle, sûrement d'un précédent entraînement. Il se rend alors aux toilettes et tire à bout touchant sur son front. Ses camarades, alertés par la détonation, se précipitent mai sil est trop tard

La thèse du suicide privilégiée

Le 9 février 2016 Michael Lavocat, 22 ans, élève officier en dernière année à St Cyr Coetquidan, est retrouvé sans vie dans le camp militaire de la Courtine, son arme de service près de lui. L'armée avait immédiatement évoqué la thèse du suicide expliquant que le jeune homme était depuis quelques jours déprimé suite à la mort de son père. Pourtant le père du Michael Lavocat est toujours en vie.

La thèse du suicide refusée par les parents

Daniel Lavocat, père de Michael est un ancien militaire. A l'annonce du drame l'homme qui a refait sa vie au Cameroun s'était rendu auprès de la dépouille de son fils. Il avait alors déclaré qu'il lui semblait impossible que son fils ait pu se donner la mort avec son arme de service. Il avance alors la thèse de l'assassinat. Pour la ma mère Micjhael n'avait pas de tendance suicidaire.

Une affaire requalifiée en "provocation au suicide"

Pourtant, un mois après la mort de l'élève officier, le ministre de la défense avait ordonné une enquêt de commandement et le procureur avait requalifié l'affaire en "provocation au suicide". Une façon de pouvoir élargir le champ des investigations. L'enquête avait alors été menée par des généraux cinq étoiles.

Trois mois et demi après la mort de Michael Lavocat le Parquet de Guéret a finalement classé l'affaire, confirmant ainsi la thèse du suicide.
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