À Vannes, Océalab fait partie des laboratoires concernés par la fuite de 500 000 dossiers médicaux révélée ce mardi 23 février par Libération et le blog spécialisé Zataz. Dès mercredi, son directeur mettait en place une cellule d’informaticiens et d’avocats experts en cyberattaque.
Directeur d’Océalab, trois jours après la révélation de la fuite de près de 500 000 dossiers médicaux, Olivier Kerrand est toujours sous le choc. Son laboratoire fait partie des laboratoires victimes de la cyberattaque. Les noms, prénoms, numéros de sécurité sociale, mais aussi les traitements de 121 669 patients continuent de circuler sur le darknet.
On est responsable, qu’importe l’information, c’est un secret médical qui est bafoué. C’est une chose qui pour nous est absolument insupportable.
Dès l’annonce des révélations, le laboratoire a décidé de porter plainte contre X et fait appel à des experts en cyber attaque. Le laboratoire s’est également tourné vers un cabinet d’avocats spécialisés pour essayer de comprendre comme un tel piratage a été possible.
Le laboratoire sous-traite l’ensemble de ses prestations à des sociétés spécialisées qui normalement mettent en place des systèmes qui garantissent la sécurité des opérations. Ça fait partie de leur contrat.
Pour protéger leurs données, les 30 laboratoires piratés utilisaient tous le même logiciel, pointé du doigt aujourd’hui, pour défaillance en matière de sécurité. Chaque semaine, la France serait victime d’une cyberattaque. Aussi, Gérard Hass met en garde, la question n’est plus de savoir "est-ce que ça va arriver, mais quand ça va arriver. On doit se préparer et pour cela sensibiliser les personnels à être de plus en plus vigilant, augmenter les systèmes de sécurité."