Ils étaient « inscrits » aux monuments historiques. Les voici « classés ». La différence : plus de contraintes de préservation. Neuf nouveaux phares ont été ainsi classés par la commission nationale des monuments historiques.
Cela fait plusieurs mois qu’un certain nombre de phares bretons attendaient cet avis favorable de la commission nationale des monuments historiques.
Cette fois c’est fait, neuf phares vont être classés monuments historiques. Les édifices concernés sont les phares des Triagoz et des Roches Douvres dans les Côtes d'Armor.
Et dans le Finistère celui de l'Ile de Batz, des Fours, des Pierres Noires, d'Ar Men, de la Jument, de Nividic et de Kéréon.
Au-delà de la reconnaissance patrimoniale, acquise lors de l’inscription à l’inventaire des monuments historiques, le classement renforce la contrainte de préservation lors des projets de travaux, avec nettement l’intervention d’un architecte des bâtiments de France.
14 phares avaient été inscrits au titre des monuments historiques (diaporama)
En Bretagne, dix phares opérationnels et trois anciens phares avaient été classés en 2010 et 2012.
Le phare (1902) de l'île Vierge
L'ancien phare (1845) de l’île Vierge
Le phare du Stiff (1700)
Le phare de Saint-Mathieu (1835)
Le Grand phare de Belle-Ile
Le phare de Goulphar (1836) Belle-Ile
Le phare des Héaux de Bréhat (1840)
Le phare du Créac'h (1863)
Phare de Pontusval (1869)
Phare d’Eckmühl (1897)
L'ancien phare (1835) de Penmarc’h
Phare du Grand Jardin (1949) PDF
Phare du Cap Fréhel (1950)
L'ancien phare (1702) du cap Fréhel