Sur les 130 phares égrenés sur l'ensemble du littoral français, 35 d'entre eux sont classés (dont 13 en Bretagne) et 47 inscrits au titre des Monuments historiques. Quatorze ouvrages bretons viennent à nouveau d'être inscrits.
Le premier à être classé, c'est le phare de Cordouan, en 1862. Depuis et jusqu'en 2012, sur les 130 phares que compte le littoral français, 35 autres phares ont été classés, dont treize en Bretagne, ce qui leur accorde une reconnaissance nationale et 47 sont inscrits au titre des monuments historiques, et bénéficient ainsi d'une protection régionale.
Pourquoi un classement ou une inscription ?
Afin de protéger les ouvrages, chaque direction régionale des affaires culturelles établit un dossier par monument présentant un intérêt historique, architectural, artistique, ou scientifique. Ce sont ensuite les Commissions Régionales du Patrimoine et des Sites de chaque région qui donnent un avis pour un classement ou pour une simple inscription, ce qui leur assure une protection. Depuis que ces ouvrages ont été automatisés, ils ne sont plus habités, mais il est nécessaire de les entretenir, de les rénover afin de préserver et sauvegarder cet important patrimoine maritime, témoin d'une grande diversité et richesse architecturale. L'inscription comme le classement assure une certaine garantie de cette protection, et notamment dans le cas d'un d'un classement avec l'aide du ministère de la culture.
Quatorze phares bretons inscrits
Quatorze nouveaux phares viennent d'être inscrits au titre des Monuments historiques par le Préfet de Bretagne :
A noter que La Tour des Anglais à Penerf - Damgan (Morbihan était elle déjà inscrite depuis 1997
- Le phare des Roches-Douvres, (Côte d'Armor)
- Le phare des Triagoz (Côte d'Armor)
- Le phare de l'île de Batz (Finistère)
- Le phare du Chenal du Four (Finistère)
- Le phare de Kéréon au large de Molène et Ouessant (Finistère)
- Le phare de la Jument, Ouessant (Finistère)
- Le phare de Nividic, (Finistère)
- Le phare des Pierres Noires, (Finistère)
- Le phare de Tévennec, à la pointe du Raz (Finistère)
- Le phare de la Vieille, à Plogoff (Finistère)
- Le phare de l'île de Sein. Finistère.
- Le phare d' Ar-Men, au large de l'île de Sein (Finistère)
- Le phare de Penfret sur l'archipel des Glénan (Finistère)
- Le phare de Pen-Men sur l'île de Groix (Morbihan)
Il y a quelques années, il a été constaté que les 130 phares français étaient sous-représentés au sein de l'ensemble des monuments historiques. Un inventaire scientifique a permis d'identifier ceux qui présentaient le plus grand intérêt patrimonial, et pouvaient justifier d'une protection au titre des monuments historiques.
En Bretagne, dix phares opérationnels et trois anciens phares ont ainsi été classés en 2010 et 2012.
- Le phare (1902) de l'île Vierge
- L'ancien phare (1845) de l’île Vierge
- Le phare du Stiff (1700)
- Le phare de Saint-Mathieu (1835)
- Le Grand phare de Belle-Ile
- Le phare de Goulphar (1836) Belle-Ile
- Le phare des Héaux de Bréhat (1840)
- Le phare du Créac'h (1863)
- Phare de Pontusval (1869)
- Phare d’Eckmühl (1897)
- L'ancien phare (1835) de Penmarc’h
- Phare du Grand Jardin (1949) PDF
- Phare du Cap Fréhel (1950)
- L'ancien phare (1702) du cap Fréhel