Le champion de France Warren Barguil a été mis hors course de Paris-Nice à l'issue de la première étape, dimanche à Plaisir, pour être resté dans le sillage de son véhicule d'équipe Arkea-Samsic.
Barguil a été retardé dans cette étape par une chute qui a concerné trois autres coureurs (Bardet, Turgis, McLay) à une soixantaine de kilomètres de l'arrivée. Le Breton a rallié l'arrivée au sein d'un groupe pointé à près d'un quart d'heure du vainqueur, l'Allemand Max Schachmann, avant d'être sanctionné par le jury des commissaires.
"Recouvrer ses esprits" après sa chute
"Nous prenons acte de la décision du jury des commissaires et bien sûr, nous l'acceptons. Les règles et lois sont là pour être appliquées, après il y a aussi parfois l'esprit", a réagi le patron de son équipe, Emmanuel Hubert. "Si Warren s'est retrouvé dans cette situation litigieuse pour les arbitres de notre sport, c'est lié au fait qu'il était groggy après sa chute et ne savait pas encore quelle décision prendre: continuer ou abandonner. Il a roulé pendant quelques kilomètres, abrité par le directeur sportif qui l'a relevé au bord d'un rond-point après sa chute, sans avoir la volonté d'aller contre les règles édictées ou de tricher, bien au contraire. Le seul but était de l'aider à recouvrer ses esprits et de le remettre, si possible dans la course", a expliqué Emmanuel Hubert.
Romain Bardet dans la même situation en 2017
Barguil a écopé d'une amende de 200 francs suisses (189 euros), son directeur sportif Yvon Caer de 500 francs suisses (472 euros). La même mésaventure était survenue voici trois ans, toujours dans la première étape de Paris-Nice, à Romain Bardet.