Ils sont partis le 4 octobre dernier et depuis les 10 pompiers bénévoles n'ont toujours pas pu secourir les victimes du séisme.
Les associations PICA (Pompiers international Côtes d'Armor) et BIRTA (Ille-et-Vilaine) étaient partis pour aider les victimes du tsunami en Indonésie. Ils avaient pour projet de se rendre à Palu sur l'île des Célèbes et d'intervenir auprès des sinistrés. Avec eux, 250 kg de matériel de secours et des unités de potabilisation d'eau. Pourtant, les autorités indonésiennes leur ont refusé l'accès aux zones dévastées.
Alors qu'un appel à l'aide international avait été lancé, les raisons du renoncement reste inexpliquées.
"Nous attendons notre vol retour prévu lundi, nous avons préféré donner une partie de notre matériel à une ONG se rendant à Palu demain" nous confie, l'association PICA.
Partis sans le feu vert des autorités indonésiennes pour intervenir sur place, ils étaient néanmoins confiants vu le profil de l'association : spécialisée dans les missions de secours d'urgence suite aux catastrophes naturelles.
Toutes les ONG étrangères concernées
Le 7 octobre dernier, les autorités indonésiennes ont refusé l'accès aux zones sinistrées à toutes les organisations non-gouvernementales étrangères. La raison est inconnue alors que l'on parle de 2000 morts et plus de 5000 disparus.
L'Indonésie refuse l'aide de secouristes de Drôme Ardèche et leur demande de rentrer chez eux
Trois membres de l'association Aides Actions Internationales Pompiers (AAIP) de Drôme Ardèche n'ont jamais réussi à atteindre les lieux du séisme, en Indonésie. Ils sont arrivés jeudi 4 octobre, et doivent faire demi-tour. Les autorités les forcent à quitter le pays.