Après un attentat, comme celui de jeudi soir à Nice, certains peuvent ressentir l'envie de se rendre utile. S'investir dans des associations, c'est une piste, rejoindre ce qu'on appelle la "réserve opérationnelle", en est une autre. Et le ministre de l'Intérieur a annoncé qu'il y avait des besoins.
Les réservistes appelés en renforts sur le site des Vieilles Charrues à Carhaix, à l'occasion du plus grand festival de France, ne se distinguent pas des gendarmes. Ils font partie intégrante du dispositif de sécurité, pour faciliter la circulation ou rassurer la population par leur présence. Ils sont ainsi une cinquantaine, soit le quart des effectifs déployés par la gendarmerie sur le festival.
Des jeunes le plus souvent
Ils sont habilités sous la responsabilité d'un officier de police judiciaire à contrôler l'identité des personnes par exemple, ou encore à réaliser des fouilles de coffres de voiture.
Les profils de ces réservistes sont très variés, parfois ils sont expérimentés, mais ce sont le plus souvent des jeunes, garçon comme fille. Ils ont conscience de faire partie d'une chaîne et que les outils ne font pas tout, la présence humaine reste essentielle pour assurer la sécurité de chacun.
Le reportage à Carhaix (29) de Bruno Gilbert et Catherine Aubaille
Le reportage à Carhaix (29) de Bruno Gilbert et Catherine Aubaille - Interviews : Erwann Rolland, réserviste - Richard Pegourie, commandant du Groupement de Gendarmerie 29 - Marie Chapel, réserviste
- Erwann Rolland, réserviste
- Richard Pegourie, commandant du Groupement de Gendarmerie 29
- Marie Chapel, réserviste