Avec le retour des beaux jours et des activités liées à la plaisance, la Préfecture maritime de l'Atlantique tient à rappeler les conséquences désastreuses des faux appels de détresse en mer.
Au cours du week-end pascal, d'importants moyens de secours ont été engagés, suite à un faux appel de détresse en mer, puis pour des tirs de fusées de détresse émis depuis la terre. En cette période de vacances scolaires et avec le retour des beaux jours, la Préfecture maritime de l'Atlantique et les Centres Régionaux Opérationnels de Secours et de Sauvetage (CROSS) d'Etel et de Corsen rappellent qu'à chaque signalement mal intentionné ou tir de fusée de détresse inapproprié, un dispositif de secours est mis en place avec la mobilisation de moyens aériens, maritimes et terrestres. Toute la chaîne de secours est ainsi fragilisée car monopolisée inutilement.
Des actes punis par la loi
Le Préfet maritime de l'Atlantique précise que "ces actes irresponsables, qui peuvent porter préjudice à la bonne prise en charge de détresses réelles intervenant en mer, sont vivement condamnés". Il rappelle aussi que, selon l'article 322-14 du Code pénal, "la divulgation d'une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l'intervention inutile des secours, est punie de peines pouvant aller jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende".