L'entraîneur Jean-Marc Furlan, en fin de contrat avec Brest, n'a pas levé l'incertitude concernant son avenir, après l'officialisation de la montée en Ligue 1 des Bretons la saison prochaine. Il apparaît très courtisé.
"Moi, j'ai envie de prendre une décision après la 38e journée", soit après vendredi prochain, a expliqué le technicien à la presse. "C'est vrai que j'ai reçu une proposition de mes dirigeants" pour prolonger, a admis Fuirlan, tout en se montrant mécontent des conditions dans laquelle l'offre a été faite.
Selon les informations qui ont filtré, le club a d'abord proposé une saison plus une en option, avant de revoir son offre à deux années fermes. Mais "quand tu es dans une entreprise, en management, ça ne suffit pas juste de recevoir un mail de proposition et point final. Quand tu as de nombreux clubs qui te téléphonent sans arrêt depuis plus d'un an, te présentent des projets, mais que de l'endroit où tu es, tu reçois juste un mail en fin de saison, c'est compliqué", a-t-il ajouté.
Le technicien a assuré ne pas encore avoir pris de décision, tout en laissant entendre qu'un départ tenait la corde. "Mon avenir, ce n'est pas très important. Vous savez, il y a de très nombreux entraîneurs qui peuvent venir ici en Ligue 1 et continuer le travail que j'ai effectué", a-t-il par exemple lâché. "C'est la première fois de ma carrière que j'ai de très nombreuses propositions (...) Maintenant, à moi de choisir et de prendre la décision et de comparer les propositions", a-t-il glissé.
Auxerre ?
Furlan a reconnu qu'Auxerre faisait partie des candidats, "mais il faut qu'ils soient en Ligue 2", a-t-il souligné et "d'autres clubs se sont révélés récemment", a-t-il ajouté. "Quand tu as mon âge, c'est pas une question de traitement salarial, c'est la question de quel est le voeux du président et d'une équipe de vouloir monter un projet et de te garder", a conclu l'entraîneur qui a réussi sa 4e montée en Ligue 1, mais la première qui n'était pas avec Troyes.