Le président de l'Union Cycliste Internationale, le Morbihannais David Lappartient, a annoncé des mesures contre la fraude technologique. Elles seront appliquées dès le Tour de France 2018.
"J'ai fait un de mes thèmes de campagne sur la lutte contre la fraude technologique", lance le nouveau directeur de l'Union cycliste internationale (UCI), le Morbihannais et maire de Sarzeau David Lappartient.
Sitôt dit, sitôt fait : dans le 12/13 de France 3 Bretagne, il a annoncé que ces mesures concerneraient le Tour de France, épreuve qui fait partie du calendrier de l'UCI.
Rayons X, caméras thermiques...
Et pour lutter contre ce type de triche, David Lappartient déclare : "Nous serons présents avec des mesures très concrètes. Au-delà des tablettes qui existent aujourd'hui, l'idée est de pouvoir saisir les vélos de l'ensemble des premiers à l'arrivée, de les passer au rayon X et de voir, de ce fait, ce qu'il y a à l'intérieur du cadre et de vérifier qu'il n'y a rien. Et d'utiliser la caméra thermique qui peut permettre de voir des moteurs éventuels, de démonter physiquement un certain nombre de vélos, de peser un certain nombre d'ustensiles, etc."
Un contrôle systématique aura-t-il lieu ? Oui, selon le président de l'UCI : "Nous le ferons sur, sans doute, les trois à cinq premiers, et de manière aléatoire sur quelques autres coureurs du peloton. On ne peut pas contrôler l'intégralité du peloton", lance-t-il.
Il faut qu'on soit sûr que, s'il y a des performances, on soit contrôlé.
Par ailleurs, tout vélo "qui pourrait sembler suspect pendant la compétition", serait "bagué et contrôlé à l'arrivée pour qu'on soit certain qu'il n'y ait pas d'assistance électrique dans les vélos de course", conclut-il.