Cette année, la zone de défense et de sécurité Ouest représentera les 253 000 pompiers de France, lors du défilé du 14-juillet. Au côté des professionnels des Pays de la Loire, de Bretagne et de Normandie, vingt-huit soldats du feu de la région Centre-Val de Loire seront sur les Champs-Élysées.
Casque en acier. Chemisette bleue. Pantalon d’intervention. Rangers lustrées. Leur tenue de défilé est fin prête pour le jour J. Le 14 juillet, vingt-huit sapeurs-pompiers de la région Centre-Val de Loire défileront aux côtés de leurs camarades des Pays de la Loire, de Bretagne et de Normandie. Ils forment le 14e bataillon des sapeurs-pompiers de France, quatre-vingt-sept membres dont dix remplaçants.
Cette année, la zone de défense et de sécurité Ouest représente les 253 000 pompiers de France. Dans le détail, cinq soldats du feu du Cher, cinq d’Eure-et-Loir, quatre de Loir-et-Cher, six du Loiret, quatre d’Indre et quatre d’Indre et Loire marcheront au pas mercredi prochain.
Un premier 14 juillet
Deux mots sont particulièrement associés à l’évènement : honneur et fierté. "J’ai 48 ans, c’est mon premier défilé, et ce sera sûrement le dernier. C’est beaucoup de prestige", estime l’Adjudant-Chef Marc Melou, du Loiret. "Il y a une dimension symbolique", ajoute le Lieutenant-Colonel Michel Wietrich, il est le chef de la section Centre au sein du 14e bataillon. "C’est aussi un rêve de gamin qui se réalise".
Pour certains, leurs familles seront devant la télé. D’autres seront applaudis à Paris par leurs proches. "Ma sœur défile avec la cavalerie de la garde républicaine. Mes parents, mes enfants seront sur les Champs-Élysées", se réjouit l’Adjudant loirétain Alexandre Souc. Alors attention aux émotions. "Il y a quand même une rigueur à respecter jusqu’au bout. Après coup, il y aura une grande pensée pour l’entourage proche".
Quatre mois de préparation
Depuis la semaine dernière, les pompiers sont installés en région parisienne, pour préparer le défilé. L’entrainement est quotidien, du matin au soir, encadré par des militaires, quartier Satory, à Versailles (Île-de-France).
C’est comme un sport. On se prend au jeu, c’est grisant.
Les sapeurs-pompiers apprennent à défiler en ordre serré. "C’est une grande chorégraphie où tout doit être parfait. Les bras doivent balancer à la même cadence. Le moindre détail est corrigé", explique Michel Wietrich.
"On est tous issus d’horizons, de profils, d’expériences, d’âges différents. Mais on est uni au travers des valeurs des sapeurs-pompiers. On ne défile pas pour soi-même, mais pour un bataillon. C’est cet esprit de corps qui ressort. On le voit quand on marche chaque jour. On ne fait qu’un seul", conclut Marc Melou.