La centrale de Chinon sous surveillance renforcée

La centrale nucléaire de Chinon (Indre-et-Loire) a enregistré des performances décevantes en matière de sûreté et de radioprotection pour la 2e année consécutive.

Dans son rapport, la division de l'autorité de sûreté nucléaire (ASN)
juge les performances de la centrale "en retrait" par rapport au reste du parc.
"Le site a arrêté de plonger. Nous constatons quelques signes de progrès, mais
ils ne sont pas à la hauteur de ce que nous attendions", a précisé le délégué territorial
de l'ASN, Nicolas Forray, lors d'une conférence de presse.

"Manque de culture des intervenants en matière de radioprotection"

L'ASN observe notamment "un manque de culture" des intervenants
en matière de radioprotection ainsi que "des fragilités du site dans ce domaine".
En conséquence, la centrale Chinon, qui fait partie des deux unités les moins
performantes du parc français avec Saint-Alban (Isère), restera "sous surveillance
renforcée" et poursuivra le plan de rigueur mis en oeuvre par EDF depuis 2010.
Vingt-sept inspections de l'ASN ont eu lieu en 2011, et une visite approfondie d'une semaine est prévue en octobre de cette année.
Chinon compte quatre réacteurs à eau pressurisée de 900 MW mis en service entre
1982 et 1987. Le réacteur B2 subira l'an prochain une visite décennale en vue de
déterminer la poursuite d'exploitation pour dix ans de plus.
L'ASN rendra par ailleurs début 2013 son avis sur la poursuite
d'exploitation de Dampierre 1 (900 MW également), dans le Loiret, qui a subi cette
année sa troisième visite décennale.
 
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