La ville de Tours se félicite d'avoir été pressentie dans le réseau des "Cités de la gastronomie" et se propose de piloter ce réseau.
La ville de Tours suggère à la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA) de lui confier le "pilotage" de ce réseau.
"Notre réaction a été une réaction de satisfaction par rapport au travail accompli. Ce n'était pas gagné au départ", explique Jean-Marie Panazol, chef du projet "Tours, cité de la gastronomie". "Tours était un peu en position de challenger par rapport à des grandes villes comme Lyon", a-t-il souligné. "Mais rien n'est encore gagné, même si nous sommes parmi les trois villes retenues". "Notre projet était déjà fondamentalement un projet de réseau", a rappelé M. Panazol. "Qu'il s'étende notamment à Paris-Rungis et Dijon, ça nous convient très bien. Notre souhait serait que Tours pilote ce socle. Il faudra aussi qu'il y ait un lieu de pilotage, si possible à Tours", a-t-il doublement insisté.
Jean-Marie Panazol a fait valoir que sa ville s'inscrivait "au plus près des recommandations et des préoccupations de l'Unesco", liées au classement du repas gastronomique des Français au Patrimoine immatériel de l'humanité. Tours a ainsi développé "de façon équilibrée à la fois une dimension culturelle, économique et sociale avec une ouverture internationale", a-t-il souligné, estimant que "c'est cette conjonction qui a fait que le projet tourangeau est sorti en tête".
La création des Cités de la gastronomie doit permettre à la France de se doter d'un outil de promotion de sa culture alimentaire et de valorisation de son patrimoine gastronomique. Ce réseau doit aussi constituer "un extraordinaire pôle culturel de développement économique et touristique", selon la MFPCA. L'enjeu est donc de taille pour les villes concernées et a suscité des rivalités, y compris politiques, entre les candidates. S'il ne figure pas dans le trio de tête, Lyon, qui était l'un des favoris, n'a pas été formellement écarté.
