Il n'y aura pas une mais plusieurs cités de la gastronomie en France. Et Tours devrait en faire partie. C'est ce que préconise la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA) dans son rapport.
La Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA) préconise un réseau de "Cités de la gastronomie" comprenant le "socle" Tours, Paris-Rungis et Dijon, mais sans exclure Lyon, dispositif qui a reçu l'aval des trois ministres concernés par le dossier.
Dans un communiqué commun publié ce matin, les ministres de la Culture, de l'Agriculture et de l'Agro-alimentaire se déclarent "favorables à la constitution d'un réseau des Cités de la gastronomie". Ils demandent néanmoins que des "éléments complémentaires soient apportés aux dossiers sélectionnés, en particulier sur le plan du financement". Les villes candidates ont jusqu'à la mi-avril pour rassembler les éléments nécessaires permettant aux ministres "d'annoncer leur décision définitive fin avril".
Aurore Filippetti, Stéphane Le Foll et Guillaume Garot ont publié leur communiqué après avoir reçu la MFPCA. La Mission leur a présenté son rapport d'évaluation sur la création d'une Cité de la gastronomie, mesure phare du plan de gestion de l'inscription par l'Unesco du "repas gastronomique des Français" au patrimoine de l'Humanité en novembre 2010.
La Mission préconise donc "l'instauration d'un dispositif original et fédérateur, un réseau de Cités de la Gastronomie, dont le socle serait constitué par les projets de Tours, Paris-Rungis et Dijon". Mais la mission souligne également que "Lyon ne doit pas être exclu du schéma proposé". En revanche, le projet de Beaune jugé "très difficilement réalisable" par la mission a été écarté.
Interview de Jean Germain, Maire de Tours, sur cette "bonne nouvelle"