Après d’âpres négociations, le conseil d’administration extraordinaire réuni mardi soir au lycée Pothier d'Orléans a voté à l’unanimité le renforcement de la présence de surveillants aux portes de l’établissement.
Après l’agression d’un professeur la semaine dernière, les enseignants réclamaient la fermeture totale, pendant les cours, des portails aux différentes entrées du lycée Pothier. Une mesure à laquelle s’opposaient nombre de lycéens. Un collectif d'élèves menaçait d'ailleurs d’un blocus des cours si leurs demandes n’étaient pas satisfaites.Hier soir, le CA a duré près cinq heures.Les tractations ont été houleuses, le débat difficile mais selon nos sources, les mesures adoptées pour renforcer la sécurité à Pothier ont fait l’objet d’un large consensus entre toutes les parties représentées, parents d’élèves, enseignants, élèves et administration.
La sécurité renforcée aux deux entrées de l’établissement.
- Accès principal rue Emile Zola. A compter d’aujourd’hui 16 janvier, un surveillant sera présent, à chaque entrée et sortie de cours (contre une présence ponctuelle auparavant aux « heures de pointe » le matin et le soir)Alors que le portail était grand ouvert tout au long de la journée, un vantail sera désormais fermé. L’autre porte sera entre baillée pendant les heures de cours pour pouvoir laisser les élèves circuler.
Le CA a par ailleurs acté l’aménagement, à terme, d’une loge à l’entrée principale qui sera équipée d’un portillon pour permettre une sortie automatisée.
- 2e entrée du lycée, côté Tramway, rue Eugène Vignat. Même disposition, un surveillant assistera à chaque entrée et sortie de cours. Le fonctionnel habituel est maintenu avec fermeture du portail pendant les heures de cours.
A l’intérieur de l’établissement, les rondes des surveillants seront mieux réparties.
Augmenter l’équipement de vidéo surveillance
Le lycée Pothier se verra doté d'un nombre de caméras de vidéosurveillance plus important. Les caméras seront équipées d'enregistreurs. Prochaine échéance, faire valoir auprès du conseil régional et du ministère de l'éducation le coût de cet investissement.