Alain Bellanger, pastelliste, a une manière bien à lui de voir les choses et de nous en mettre plein la vue. Son regard hyperréaliste nous plonge dans un monde végétal avec des yeux d’insectes ou dans un amoncellement d’objets, avec une précision photographique.
Arnaud Moreau et Isabelle Racine l'ont surpris en plein travail, il leur a même dévoilé quelques secrets...
Pour lui la nature morte n'est pas seulement une classique et parfois déprimante coupe de fruits ou un triste bouquet de fleurs fanées.
Cet ancien ouvrier de la Seïta à Châteauroux se lance dans la peinture à 28 ans et se spécialise dans la nature morte revue et corrigée.
Il abandonne vite la peinture pour ne travailler qu'au pastel
- « la peinture à l'huile c'est pas pratique, y'a pas une grande souplesse d'utilisation.... alors que le pastel c'est toujours disponible »Ses 1500 oeuvres peintes ne comportent pratiquement que des natures mortes
- « j'ai fréquenté de grands portraitistes américains qui mettaient trois heures de dessin pour faire un portrait... alors que pour moi ça doit se faire comme une carotte en trois minutes trente »