Dans les années 60 l'architecte, Louis Arretche, dessine un plan de masse de la ville en une seule cité pour l’université et les habitants, avec le souci de préserver un maximum d’arbres. Une ville dont « les princes seront les piétons ».
En octobre 2012, le quartier populaire d'Orléans la Source fêtait ses cinquante ans et beaucoup de ses habitants montraient leur attachement à ce paysage urbain.Créé de toutes pièces dans les années 60, sur le modèle des villes nouvelles, à une époque où la municipalité connaissait de gros problèmes de logement suite aux destructions de l’après-guerre, le quartier de La Source se construit sur les 410 hectares du domaine de la Source, propriété depuis 1894 de la famille Boucard,
« La cité pilote du 21ème siècle »
se distingue par ses grands ensembles en béton construits sur la trame des allées du château de la Source et du paysage existants.
Situé à quelque 10 kilomètres du centre ville d'Orléans. Il a été désenclavé par l'ouverture du pont Thinat en 1977 et la réalisation de l'avenue Gaston Galloux en 1989.
Cette même année, une première opération d'aménagement a été lancée pour créer un centre urbain avec des commerces autour de la place de l'Indien. L'objectif était alors de créer un lien entre le campus universitaire et le secteur d'habitat HLM. Cela n'a pas suffit à réunifier un quartier découpé en zones bien différenciées : le campus universitaire, le secteur lié à la recherche, celui de l'hôpital, l'habitat social, le secteur pavillonnaire.
Sylvain Hadelin donne rendez-vous sur « la dalle de la Source » à Isabelle Thauvel architecte, ainsi qu'à Elke Mittmann, directrice de la Maison de l'Architecture d'Orléans, pour comprendre comment la ville s'envisageait dans ces années d'utopie urbaine et qu'elle était la place réservée à l'homme ?
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