Papas en colère : une première nuit en haut de la cathédrale d'Orléans

Quatre pères "en colère" ont dormi en haut de la cathédrale d'Orléans. Ils y sont retranchés depuis jeudi après-midi. Montés à neuf, en profitant d'une visite guidée qu'ils avaient eux-même organisée, ils ont déployé des banderoles dénonçant leurs problèmes de droits de visite.

Les quatre Papas, qui réclament l'application de leur droit de visite sur leurs enfants, ont passé la nuit au deuxième étage d'une tour de la cathédrale de Chartres. Sur cette "terrasse", ils ont disposé une tente. Ils étaient montés à neuf avec des duvets dans leurs sacs et de quoi se nourrir. Quatre papas et la maman du groupe sont redescendus volontairement, peu après 18 heures, jeudi.

Déterminés à rester là-haut

"On s'est relayé pour dormir, deux par deux" explique Fréderic Foroughi. Bien déterminé à ne pas se faire déloger, le groupe réclame le droit à une "coparentalité", pour que les droits des enfants à voir leurs deux parents soit respecté par la justice en cas de divorce. 

Le droit des pères en question

"Un an après la séparation des parents, il y a 30% des enfants qui ne voient plus le parent à qui ils n'ont pas été confiés", avait affirmé jeudi un des membres du groupe, Jean Le Bail. "Et dans 80% des cas, c'est le père qui est exclu de la vie des enfants", avait poursuivi M. Le Bail, estimant que le non-respect des droits de garde et de visite par le parent ayant obtenu la résidence principale se fait en toute impunité.

Une maman faisait partie du groupe​

La maman qui était montée avec le groupe hier après-midi réside à Saint Malo. Elle vit le cas inverse des "papas
en colère". Mère de cinq enfants, elle a proposé la garde alternée à leur père qui l'a refusée. Ses enfants souffrent de cette séparation. Cette maman, qui  estime avoir affaire à un père démissionnaire, souhaitait apporter son soutien aux huit "papas en colère" qui eux, vivent mal la séparation d'avec leur enfant. 


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