La mère porteuse de Vendôme préparait-elle un nouveau coup ?

La mère porteuse de Vendôme qui avait donné naissance en mars dernier à un petit garçon à Blois, aurait été en contact avec un nouveau couple du Loir-et-Cher dans le cadre d'une gestation pour autrui, selon une information de la Nouvelle République. 

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Comme le soupçonnaient la justice et la police, cette mère de famille qui a bien joué les mères porteuses à plusieurs reprises, prévoyait d'agir une nouvelle fois de la sorte. C'est du moins la thèse que soutient la Nouvelle République "Loir-et-Cher" dans son édition du jour. Elle aurait pris contact via un forum internet avec un couple homosexuel du Loir-et-Cher. Une façon d'arrondir des fins de mois difficiles ? Comme pour le précédent couple toulousain victime d'une arnaque, le contact aurait été établi via un forum spécialisé. Les couples en mal d'enfant et les futures mères porteuses échangent avant de se rencontrer malgré l'interdiction de la gestation pour autrui en France depuis 1991.

Une nouvelle tentative, de nombreux précédents


Rappelons qu'en 2008 tout d'abord, la jeune Vendômoise qui est déjà mère de 4 enfants, met au monde un 5e nourrisson précisément une petite fille. En proie à de sérieuses difficultés financières, elle considère qu'elle ne peut en assumer la garde, et donne finalement sa petite fille après avoir consulté plusieurs sites internets. A-t-elle décidé ce jour là qu'elle pourrait devenir mère porteuse dans le but de gagner sa vie ? C'est une thèse tout à fait plausible.

Un nourrisson objet d'une transaction financière en 2012
 

Le 18 mars 2012, c’est au Pôle de Santé Léonard de Vinci à Chambray-les-Tours qu’elle donne à nouveau naissance à un petit garçon. Mais cette fois-ci le père de l’enfant ne serait pas son mari mais un homme en couple qui aurait fait appel à la jeune femme pour être la mère porteuse de son enfant. A l’époque, le service de maternité et l'administration ne se rendent pas compte que c'est une gestation et une procréation pour autrui. Pourtant selon nos informations, ce petit garçon aurait bien été l’objet d’une transaction financière de plusieurs milliers d'euros. Le couple vivrait même à l'étranger aujourd'hui.

En 2013, la mère porteuse promet son fils à naître à deux couples différents
 

Enfin, dernier cas en date, celui par lequel le scandale est arrivé. Le 8 mars dernier, elle donne naissance à un petit Simon à la polyclinique de Blois. Cet enfant aurait été destiné à deux homosexuels Toulousains qui auraient réglé une avance de 9 000 euros (sur 15 000 euros). Mais après l’accouchement, c’est avec un couple de Seine-Maritime que la mère porteuse aurait finalement fait affaire pour une dizaine de milliers d'euros. Elle aurait laissé croire dans le même temps aux homosexuels Toulousains, dont l’un des deux est le père biologique, que l’enfant désiré est décédé. Pour l'heure, le petit Simon n'a pas été retiré de la famille à qui sa mère biologique l'a revendu. Mise en examen le 7 juin dernier, la mère porteuse présumée est toujours incarcérée à la maison d'arrêt d’Orléans. Sa première demande de remise en liberté a été refusée le 20 juin dernier.
 
La gestation pour autrui : interdite depuis un arrêt de 1991
En France, le fait de recourir à la procréation et à la gestation pour autrui est interdit par la loi depuis une décision de la Cour de cassation de mai 1991. Les mères porteuses encourent en France trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.

Les personnes qui ont fait appel à cette mère porteuse encourent des poursuites pour "provocation à l'abandon d'enfant", un délit passible d'emprisonnement et 7 500 euros d'amende.
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