Mutinerie à Blois: la famille du détenu décédé porte plainte

Les proches du jeune détenu dont la mort avait provoqué une mutinerie à la prison de Blois le 19 août ont porté plainte mercredi contre X pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La famille de Mounir Belhoussine " souhaite légitimement connaître les circonstances exactes du décès" du jeune homme de 26 ans, sportif et en parfaite santé selon elle, "d'autant qu'à ce jour aucune copie du dossier, en particulier du rapport d'autopsie  ne lui a été transmise", a expliqué leur avocate, Me Samia Maktouf, dans la plainte qu'elle a adressée au parquet de Blois. 

L'autopsie avait exclu toute lésion traumatique ainsi qu'une rupture d'anévrisme, envisagée dans un premier temps, privilégiant l'hypothèse d'une insuffisance cardiaque, avait indiqué le parquet au lendemain de la mort du jeune homme. La famille a porté plainte contre X pour "homicide involontaire", " traitement inhumain et dégradant " et " non-assistance à personne en péril ", le codétenu du jeune Mounir ayant passé la nuit " à crier pour obtenir de l'aide " - des appels au secours relayés par d'autres détenus, - alors que le jeune homme était souffrant, selon l'avocate.

Il est impossible de prétendre qu'aucun agent du personnel pénitentiaire n'aurait été alerté par les cris et le tambourinage incessants dans les cloisons exécutés par les détenus alarmés par la situation"  écrit l'avocate. 




Une mutinerie avait éclaté le 19 août au matin dans la maison d'arrêt de Blois à l'annonce de la mort du jeune homme. Après plusieurs heures d'agitation, les
détenus avaient regagné leurs cellules en début d'après-midi. La préfecture du Loir-et-Cher avait souligné que ces violences se déroulaient alors que le taux d'occupation de l'établissement atteignait 140%. Le jeune homme, qui avait été incarcéré pour conduite sans permis, aurait dû être libéré dans quelques mois.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information