L'équipementier ferroviaire AORF, en redressement judiciaire depuis mai, va pouvoir continuer son activité, le plan de continuation de la direction ayant été validé par le tribunal de commerce d'Orléans.
Pour les salariés, cette décision, rendue publique mercredi après l'examen du dossier le 20 septembre, constitue "un soulagement" et une "bonne nouvelle" pour l'avenir de l'entreprise, malgré les suppressions d'emploi qu'elle entraîne: 13 postes sur les 91 que comptent le site de Saint-Denis de l'Hôtel spécialisé dans la réparation et la maintenance des wagons de frêt.
Le président de la SNCF Guillaume Pepy a assuré que la compagnie ferroviaire "proposera(it) un poste à chaque salarié qui ne fera pas partie du plan de reprise". Le commissaire enquêteur a toutefois estimé que "le plan ne tiendra que si les commandes suivent", précise le jugement du tribunal de commerce.
Un rendez-vous est prévu à Bercy le 4 octobre avec des représentants du ministère du Redressement productif, dans l'espoir de voir des commandes se concrétiser de la part de la SNCF et de ses filiales, ont indiqué les représentants du personnel. La holding AORF avait été placée en redressement judiciaire le 15 mai dernier. Elles accusent un passif de l'ordre de 26 millions d'euros.