Parcours de vie, scolarité, vie professionnelle, vie conjugale, la 2ème journée d'audience du procès de Rémi Teulat aux Assises du Loiret a été consacrée à la personnalité de Anne-Sophie Pithois, morte sous les coups de barre de fer de son compagnon en 2010.
Mardi matin, la cour d'assises du Loiret a d'abord entendu les enquêteurs sociaux. La première fois qu'ils rencontrent Anne-Sophie Pithois en 2008, elle leur parle de la naissance de son fils et de son compagnon qui avait "explosé ce jour là". Elle dit qu'elle a peur mais elle parle aussi d'amour et de l'espoir de le faire changer. Elle le quittera un temps avant de revenir malgré tout. Les services sociaux s'inquiètent aussi pour le fils de la victime mais faute d'éléments concrets, ils ne peuvent agir.
"Une personne au grand coeur"
Puis ce sont des amis de la victime qui viennent à la barre, des témoins qui parlent d'une jeune femme gentille, "pas du tout violente", un personne au grand coeur. Ils la décrivent aussi comme une jeune fille discrète, craintive, portant souvent des vêtements amples sans doute pour cacher des traces de coups, des traces que certains ont aperçu.Il y a trois ans, Anne-Sophie Pithois mourrait sous les coups de barre de fer assénés par son compagnon. Rémi Teulat comparaît jusqu'à mercredi devant les Assises du Loiret pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il encourt 20 ans de réclusion criminelle.
Les réquisitions du parquet et les plaidoiries de la défense doivent avoir lieu demain matin. Le verdict est attendu mercredi en fin de journée