Des affiches anti "théorie du genre" ont été placardés sur les poubelles et les murs du local orléanais du syndicat SNUipp-FSU dans la nuit du 20 au 21 novembre. Une action menée par des personnes se réclamant du "Printemps Français".
Les locaux du SNUipp à Orléans et à Paris ont été victimes d'actions menées par le "Printemps français" la semaine dernière. Le groupuscule qui mêle militants d'extrême droite et catholiques traditionalistes, s'oppose au programme d'éducation à l'égalité entre les sexes dans les écoles. Le SNUipp a notamment édité une brochure, "éduquer contre l'homophobie", et soutient une expérimentation menée dans certaines écoles appelée "ABCD de l'égalité" et accusée par certains milieux de promouvoir une "théorie du genre".
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Samedi, le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a "fermement condamné" ce geste. " A travers lui, c'est toute l'éducation nationale et la mobilisation du ministère et de ses personnels contre les discriminations sexistes ou liées à l'orientation sexuelle qui sont visés par ces agressions ," estime le ministre.