Le retour du matricule mal vécu par les policiers

Le port du matricule est obligatoire pour les forces de l'ordre depuis le 1er janvier 2014. La mesure passe mal auprès des policiers qui s'estiment sujets à des contrôles trop importants de la part de l'administration et des associations (Lycra, Ligue des Droits de l'Homme)

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Depuis le 2 janvier, les agents de la police nationale et les gendarmes ont l'obligation de porter un matricule sur l’épaule ou sur la poitrine. Le RIO  pour référentiel des identités et de l'organisation. Une mesure qui a été adoptée après que le ministre de l’Intérieur, Manuels Valls, ait abandonné l'idée de la remise d'un récépissé après chaque contrôle. 

Le port du matricule est inscrit dans le nouveau code de déontologie des forces de police et de gendarmerie. Il est censé améliorer le lien avec la population et lutter contre les contrôles d'identité abusifs, notamment les contrôles "au faciès.  En sont exonérés les services dits sensibles, les renseignements et les cellules anti-terroristes.

Le matricule a été supprimé des uniformes en 1984. Aujourd’hui, son retour passe mal auprès des policiers.  « Nous sommes une des professions les plus contrôlées. On est usés par ces constantes demandes d’explications » commente Jean-Marc Porchet Secrétaire du Syndicat GP Police FO (28). 
video: Corinne Jean-Joseph et de Didier Lepape ont été prendre le pouls de la grogne au commissariat de Dreux situé dans une zone de sécurité prioritaire. 
avec Grégoire Doré, Commissaire de Police Dreux et Jean-Marc Porchet Secrétaire Départemental du Syndicat GP Police FO





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