Accident mortel au passage à niveau d'Amilly en 2012 : les barrières se sont rouvertes trop tôt

Une collision entre un train de fret, une voiture et un minibus avait fait un mort et plusieurs blessés. D'après les experts, le passage à niveau s'est rouvert trop tôt, alors que le train était encore en approche. Mais la cause exacte reste inexpliquée.

Le Bureau d'Enquête sur les accidents de transports terrestre (BEA-TT) a rendu mercredi son rapport sur les causes de l'accident au passage à niveau d'Amilly (28) qui avait fait un mort et cinq blessés le 27 octobre 2012 (lire l'article).

Les experts ont conclu que la cause immédiate de l'accident "est la réouverture prématurée du passage à niveau alors que le train impliqué était encore en approche" de la voie routière.

Aucune explication convaincante


En revanche, aucune explication précise et convaincante n'a pu être établie pour cette réouverture du passage à niveau.
"Elle a été déclenchée par un réarmement intempestif du dispositif d'annonce de ce passage à niveau, dont les causes n'ont pas pu être déterminées
de façon certaine"
, selon les conclusions du rapport.

Les enquêteurs ont  toutefois mis en avant deux scénarios possibles, mais "qui présentent chacun un très faible niveau de probabilité" et qui supposent un dysfonctionnement électrique qui aurait empêché plus ou moins brièvement de signaler la présence du train.

Une collision violente entre un train et deux véhicules

Un homme de 34 ans avait été tué ce 27 octobre 2012 vers 8 heures, suite à la collision entre le minibus de l'ASPTT Chartres qu'il conduisait, un véhicule léger et une motrice de fret qui circulait sur la ligne Bordeaux-Paris.
Les quatre autres passagers  du minibus avaient été blessés, dont deux grièvement.  Le conducteur de la voiture, seul à bord, avait été lui aussi grièvement blessé.
L'accident a eu lieu au passage à niveau d'Amilly Ouerray, à une dizaine de kilomètre de Chartres, au bord de la RN23.

Lire le rapport complet


Voir le reportage du 27/10/2012

Sont interrogés dans ce reportage : Olivier Langou, Chef d'escadron de la gendarmerie puis Stéphane Coursier, Directeur régional de la SNCF
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Photos : archives France 3 Centre

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