Le groupe Lagardère annonce la suppression de 14 postes dans sa filiale Matra Manufacturing Services au siège d'Elancourt (92) et à l'usine de Romorantin (41).
Le groupe Lagardère a annoncé mercredi soir la suppression de 14 postes sur 90 dans sa filiale de vélos et scooters électriques Matra Manufacturing Services, au siège d'Élancourt (Yvelines) et à l'usine de Romorantin (Loir-et-Cher) en vue de sa cession.
L'entreprise va consulter le personnel à partir de la semaine prochaine et un comité d'entreprise est prévu dans un mois, selon les syndicats et la direction.
Cette restructuration est un préalable à la cession de la dernière entité industrielle du groupe Lagardère, qui est désormais axé sur les médias et la distribution spécialisée.
Plusieurs repreneurs seraient intéressés, d'autant que Matra est le leader français du vélo électrique. Mais l'activité est plombée par la chute des ventes des pièces détachées du Renault Espace, que Matra continue de produire.
Le feuilleton judiciaire continue
En outre, plus de 300 anciens salariés de Matra à Romorantin contestent toujours les licenciements de 2002 et 2003, lorsque l'industriel avait stoppé la construction automobile.En janvier, le conseil de prud'hommes de Blois avait jugé qu'ils étaient "sans cause réelle et sérieuse", et que Matra avait manqué à son obligation de reclassement.
Matra a formé un appel et la décision devrait être rendue avant la fin de l'année.
Matra a réalisé un chiffre d'affaires de 18,4 millions d'euros en 2013.