Prison avec sursis et 43500 euros d'amendes pour le PDG de Synthron

Le PDG de la maison mère de l'usine de produits chimiques Synthron, située en Touraine, Robert Moor, a été condamné mercredi à six mois de prison avec sursis et à une amende totale de 43.500 euros, notamment pour mise en danger de la vie d'autrui.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

13 arrêtés de mise en demeure pour l'usine Synthron entre 2005 et 2010​

Installée à Auzouer-en-Touraine (Indre-et-Loire), l'usine Synthron, classée Seveso haut, a connu de nombreux incidents et accidents chimiques entre 2005 et 2010.

Parmi ces incidents :
  • un dégagement de produits nocifs,
  • la toiture d'un atelier soufflé lors d'une explosion,
  • une fuite de 180 litres d'acide
  • et des problèmes de stockage de fûts toxiques.
Pendant ces cinq années, la société qui fabrique notamment des fixateurs de colorants pour papier et des colles pour l'électronique, a fait l'objet de 13 arrêtés de mise en demeure de la part des autorités. 54 accidents graves ont été signalés à la Caisse primaire d'assurance maladie.

Robert Moor, qui dirige la société Protex, dont Synthron est une filiale à 100%, a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à six mois d'emprisonnement avec sursis et 30.000 euros d'amende pour deux délits: mise en danger de la vie d'autrui et poursuite de l'exploitation d'une installation classée non conforme.

250 000 euros d'amende pour la société Synthron

Poursuivie en tant que personne morale, la société Synthron a été condamnée pour les mêmes infractions à 250.000 euros d'amendes. Le dirigeant et Synthron ont également été condamnés à verser solidairement 5.000 euros de dommages et intérêts à chacune des cinq associations (quatre de protection de l'environnement et la fédération de pêche d'Indre-et-Loire) parties civiles et 500 euros à chacun des six riverains parties civiles.

A titre de peine complémentaire, le tribunal a ordonné la publication d'un communiqué judiciaire, reprenant des extraits du jugement, dans les Echos et la Nouvelle République, une fois le jugement devenu définitif. 

Synthron avait déjà été condamnée à quatre reprises pour des faits antérieurs à 2005. 


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information